Un clan d’initiés

Beaucoup d’interviews et d’articles après la sortie du livre « Le clan Reynders », publié ce mercredi 7 avril chez Kennes Editions et qui peut-être trouvé dans de nombreuses librairies (stock disponible et commande sur le site de Kennes : https://kenneseditions.com/product/le-clan-reynders/.

Il y a notamment ceci : une présentation sur la Première.

La séquence de Grand Angle dans Soir Première du 12 avril est à revoir ici : https://www.rtbf.be/auvio/detail_grand-angle?id=2757088

Le MR semble attendre… la justice avant de s’exprimer et réagir. Le commissaire européen Didier Reynders refuse tout commentaire, tout comme son ancien collaborateur Jean-Claude Fontinoy, président sortant de la SNCB.

La critique de Rik Van Cauwelaert, un leader d’opinion en Flandre, est à lire ici : https://www.tijd.be/opinie/paleis/paleis-der-natie-twee-hoogstapelaars/10297112.html?fbclid=IwAR3XtjmlQ4Iq111OLhq0n0Bf3I3EWlxGj6WOHHMuTHzd8PTbPanIgh-0YfY

C’est à ce stade l’affaire dite des tracts qui suscite le plus de réactions :

https://medor.coop/nos-coups/fontinoy-reynders-cie/la-sncb-roule-pour-le-mr-fontinoy-reynders-ministre-elections-corruption/?full=1

La couverture la plus large, c’est un « six pages » dans Soirmag :

https://soirmag.lesoir.be/364851/article/2021-04-07/le-clan-reynders-attaque-dans-un-livre-explosif

Le clan des initiés et des enveloppes

A paraître demain, chez Kennes Editions. Articles aujourd’hui dans Médor, Le Soir,…

Appel des 100 (pour un marché du travail décent)

Un an d’enquête avec mon collègue journaliste Louis Van Ginneken, l’appui d’Esteban Debrulle et Leo Gillet aux illustrations. L’objectif de Médor ? Mettre à jour les mécanismes de triche à la sécurité sociale par le non-paiement des cotisations patronales à l’ONSS de plusieurs entreprises belges importantes. Ceci renforçant la précarisation d’une main-d’oeuvre au carrefour des discriminations, et appauvrissant considérablement les caisses de l’Etat. Cette fraude s’accompagne d’une exploitation au travail pour le personnel concerné. Par ailleurs, notre enquête démontre que la fraude sociale organisée découle ou s’inspire des pratiques criminelles comme le trafic de drogue.

Cela débouche sur quoi ? Un Appel des 100 pour un marché du travail décent. Ce document a été signé par :

5 des partis francophones représentés à la Chambre, les 3 syndicats et des dizaines d’organismes ou de personnalités décidées à dire « stop » à la fraude sociale organisée.

Plus d’explications ici : https://medor.coop/nos-series/mon-travail-mon-enfer/appel-des-100-pour-un-travail-decent-esclavage-moderne-dumping-social-fraude/

« Quels soins pour mon fils ? Il est en prison »

Un homme à terre, sans abri, dans une mare de sang. Plein coeur de Namur. Les assassins sont deux autres paumés, des enfants adoptés en Amérique centrale. Ils sont aujourd’hui en prison, leurs parents restent inquiets. Derrière les barreaux, leur trouble de l’appartenance n’a aucune chance d’être soigné. Qui peut entendre leur douleur ?

Publication dans Médor. C’est « L’Histoire » du mois de février 2021. Un nouveau format. Illustrations tout en pudeur de Maxime Sabourin.

9 au 12 février 2021

Bijoux bradés

Sur le mur FB d’Olivier Bailly, 22 janvier 2020 :

La tour des finances de Bruxelles fait l’objet de la plus grande transaction immobilière européenne. Un géant sud-coréen est aux commandes. Cette juteuse vente confirme définitivement que le grand perdant de ce jeu de dupes est l’État belge et donc surtout ses contribuables. Philippe Engels, auteur d’une enquête sur Didier Reynders & la vente des bâtiments d’État (à lire sur medor.coop), apportait son éclairage hier lors du JT de 19h30. Séquence à revoir ici : https://www.rtbf.be/…/detail_la-tour-des-finances-revendue-…

Historiquement bien public, cette tour a été vendue en 2001 à un groupe immobilier néerlandais, l’État préférant payer un loyer (élevé), étalé sur de nombreuses années, plutôt que prendre en charge les frais de désamiantage. Résultat, l’État s’est engagé à louer les surfaces de bureaux jusqu’à 2034 et déboursera donc pour cela 2 milliards d’euros. Les frais de désamiantage s’étant, eux, « simplement » élevés à 325 millions…

Illustration : Pauline Rivière

Reynders, Fontinoy : comment ils ont affaibli l’Etat

Série en six épisodes dans Médor, du 25/11/2019 au 16/12/19 : le vice-Premier ministre Didier Reynders quitte la scène politique belge dans un climat délétère. Soupçons de corruption, mainmise sur l’immobilier d’Etat, prise de contrôle de la Sûreté de l’Etat.

Suite à cette enquête, illustrée par Pauline Rivière, le parquet de Namur ouvre une enquête judiciaire, à propos de l’enrichissement potentiel de Jean-Claude Fontinoy, bras droit de Reynders pendant 20 ans et président de la SNCB.

« Ils ont imposé l’idéologie du plus fort »

Une fortune suspecte

La justice enquête sur Jean-Claude Fontinoy, proche de Didier Reynders

Le journaliste Louis Colart dans Le Soir du 28 novembre 2019 :

Le parquet de Namur a ouvert une information judiciaire sur Jean-Claude Fontinoy. L’homme lige de Didier Reynders est le président du CA de la SNCB.

L’homme traîne une réputation sulfureuse. A 74 ans, Jean-Claude Fontinoy a appris jeudi soir via les médias qu’une information judiciaire le concernant avait été ouverte par le parquet de Namur. Information confirmée par le procureur du Roi, Vincent Macq, suite à une enquête du magazine Médor. Une information ouverte il y a « plusieurs mois », « sur la base d’une dénonciation anonyme ».

Jean-Claude Fontinoy est un homme de l’ombre de la politique belge, scotché à Didier Reynders depuis la fin des années 80 et leur rencontre à la SNCB. M. Fontinoy est toujours le président du Conseil d’administration de la SNCB. Son mandat a expiré mi-octobre, mais il demeurera en poste tant qu’un nouveau gouvernement ne sera pas installé. Expert depuis toujours au cabinet de Didier Reynders, d’abord aux Finances, puis aux Affaires étrangères, l’homme a beaucoup roulé sa bosse en Afrique. En RD Congo, principalement.

Selon nos informations, confirmant un article d’Apache, la dénonciation anonyme porte une accusation de versements de pots-de-vin à l’ASBL « Les plus beaux villages de Wallonie », dont Jean-Claude Fontinoy est un administrateur et l’expert ès sponsoring privé. Ces supposés pots-de-vin n’auraient pas dépassé les 25.000 euros. Les comptes de l’ASBL, que Le Soir est allé récemment inspecter au greffe du tribunal de commerce de Namur, montre effectivement des versements de sponsors privés oscillants selon les années entre 16.000 et 73.000 euros.

Le parquet de Namur devrait s’intéresser aux comptes de l’ASBL mais aussi au patrimoine personnel de Jean-Claude Fontinoy. Comme le raconte Médor dans son enquête, M. Fontinoy et son épouse jouissent d’un parc immobilier considérable. Interrogé par nos soins, Jean-Claude Fontinoy se dit « surpris » par l’ouverture de l’information judiciaire, « dont [il] ne sait rien ». « Je n’ai aucun commentaire à faire. Je répondrai à la justice, s’il le faut. Sur mon patrimoine ? Je peux justifier chaque acquisition. »

La complaisance

Sur le mur Facebook de Médor, ce 1er juillet 2019 :

Les journalistes d'investigation Philippe Engels (Belgique) et Khadija Sharife (Afrique du Sud) avaient publié respectivement dans Médor : https://urlz.fr/a50m et dans l'OCCRP une enquête à propos de faits de corruption d'une société belge (Semlex) avec des pouvoirs africains. Aujourd'hui, ils soulignent la complaisance des autorités belges, qui n'ont pas fait grand chose. "On constate qu’en 2012 déjà, la justice belge avait été avertie de blanchiment d’argent et il suffisait sans doute derrière de creuser pour vérifier qu’il y avait de la corruption, souligne Philippe Engels auprès de La Première. Elle n’a rien fait à ce moment-là. Suite à nos articles, il y a un an ou deux ans, l’enquête aurait été rouverte et il y a eu des perquisitions en janvier 2018, mais depuis ce moment-là, plus rien. Et on me dit qu’à la Computer Crime Unit, qui est censée travailler sur ces dossiers-là, il y a trop peu de personnel pour analyser les documents qui ont été saisis en perquisition". "Il y a certes un manque de moyens, mais d’un autre côté, je pense que plus largement par rapport aux questions de corruption, de blanchiment d’argent et de délinquance en col blanc, il y a une énorme complaisance des autorités belges. C’est une matière à laquelle le gouvernement n’accorde pas beaucoup d’importance. Il y a donc là vraiment une responsabilité politique flagrante, et notamment des derniers gouvernements", dit-il.

Un prix international

27 juin 2019 :

à Vancouver pour la remise d’un prix de presse international.

Vancouver

Mon récit, en direct depuis Vancouver, Ouest du Canada, ce 28 juin 2019 :

La tête dans les étoiles, à distance, comme toujours, avec Khadija Sharife (elle en Afrique du Sud, moi à Vancouver). Merci pour vos bravos. Figurer au même palmarès que le Boston Globe, le Monde ou l’ICIJ (Panama Papers), ça fait bizarre. Journaliste d’investigation, c’est pas un métier. C’est une cause. Et lutter contre la criminalité en col blanc restera ma motivation. Car elle a un impact direct sur la pauvreté dans le monde (la Banque mondiale et sa vice-P belge l’ont rappelé ici) et elle sape les bases de la démocratie plus qu’on ne l’admet en Belgique. Belle journée !

Le prix en question, c’est le prix décerné le 27 juin 2019 par la Fondation américaine TRACE : lire le communiqué belga ici.

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