Bijoux bradés

Sur le mur FB d’Olivier Bailly, 22 janvier 2020 :

La tour des finances de Bruxelles fait l’objet de la plus grande transaction immobilière européenne. Un géant sud-coréen est aux commandes. Cette juteuse vente confirme définitivement que le grand perdant de ce jeu de dupes est l’État belge et donc surtout ses contribuables. Philippe Engels, auteur d’une enquête sur Didier Reynders & la vente des bâtiments d’État (à lire sur medor.coop), apportait son éclairage hier lors du JT de 19h30. Séquence à revoir ici : https://www.rtbf.be/…/detail_la-tour-des-finances-revendue-…

Historiquement bien public, cette tour a été vendue en 2001 à un groupe immobilier néerlandais, l’État préférant payer un loyer (élevé), étalé sur de nombreuses années, plutôt que prendre en charge les frais de désamiantage. Résultat, l’État s’est engagé à louer les surfaces de bureaux jusqu’à 2034 et déboursera donc pour cela 2 milliards d’euros. Les frais de désamiantage s’étant, eux, « simplement » élevés à 325 millions…

Illustration : Pauline Rivière

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