J’avais regardé « ça » en direct, jeudi. J’ai voulu le revoir pour comprendre ce qui m’avait glacé. Au-delà du voyeurisme malsain à revisionner ce truc que certains appellent « un grand moment de télévision », j’ai pigé ce qui m’ennuie dans cet échange d’une violence qui n’est rien d’autre que celle de l’air du temps : pas d’animation, pas de journaliste pour élever le « débat » vers des idées, du fond, du programme politique. Faut dire que l’amère écrivaine avait tout dit en 30 secondes (« Vous ne devriez pas être là »). Puis sa proie l’a mangée tout crue, telle une bête (de scène) blessée. Haine et audimat : la télé à qui perd gagne.
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